Historique de la paroisse

« La plus ancienne mention que l'on connaisse remonte à la fin du XIe siècle. En 1098, en effet, est cité Walterius presbiter de Castenaco. Le nom apparaît ensuite sous des formes variables : Casteneyaco (1147), Castiney (1177), Chestenois (1275), Chastenoy (XIVe et XVe siècles), enfin Châtenois (XVIe et XVIIe siècles) que l'on trouve cité dans tous les pouillés. De la paroisse dépendent en premier lieu les habitants de la localité, à l'exception toutefois des sujets du comté de Montbéliard, en particulier ceux de la seigneurie de Franquemont, qui sont encore paroissiens en 1573 mais qui, dès 1603, sont déclarés comme relevant de Dambenois (Doubs) où ils doivent se rendre au service divin afin de ne pas se polluer es ceremonies papistiques.
Outre Châtenois, la paroisse comprend Banvillars, sauf trois maisons qui, déjà dès 1573 et jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, sont signalées comme dépendant de Bavilliers. Banvillars, dont l'église devient filiale en 1590, reste attachée à Châtenois jusqu'en 1731, bien qu'elle possède son cimetière et, au moins dès 1721, un vicaire propre. Elle devient autonome en 1789. De la paroisse dépendent encore le village de Villars-le-Sec au moins dès 1429, village aujourd'hui disparu, deux maisons à Brenay (= Brognard) au milieu du XVIIIe siècle qui sont signalées dans la seconde moitié du siècle comme étant deux feux catholiques, quelques habitants de Bermont, Botans, Dorans, Trétudans et Vourvenans jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, enfin, à Dampierre, une maison outre les Bois au milieu du XVIIIe siècle et deux feux catholiques dans la seconde moitié du même siècle. Après le Concordat, la paroisse s'agrandira encore de Vourvenans détachée de Bermont contre la volonté des habitants. »

Source : FIETIER (Roland), COLNEY (Michel). « Châtenois-les-Forges » dans Les paroisses du Territoire de Belfort des origines au début du XIXe siècle. Dictionnaire de géographie et d'histoire religieuses, Annales littéraires de l'université de Besançon, Cahiers d'études comtoises, n° 50, 1993, p. 99-100.

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