A partir de 1811, la ville de Belfort et M Dorvaux louent respectivement des bâtiments pour le logement des hommes et des chevaux. Ceux-ci sont regroupés à partir de 1816 dans une maison louée à M. Dreyfuss, située faubourg de France sur la route de Montbéliard. En 1822, l’arrivée de deux gendarmes supplémentaires entraîne la location d’un second logement à M. Deflu. En 1823, l’ensemble des hommes est regroupé dans la maison de la veuve et des héritiers Dreyfuss. Ceux-ci vendent ce bâtiment à M. Dépierre à 1825. Les gendarmes y restent jusqu’en 1844, date du déménagement des brigades dans la maison de M. Dubail-Dauville, elle aussi située faubourg de France sur la route de Montbéliard. Malgré la recherche d’un nouveau logement en 1855-1856, les deux brigades restent dans ce logement jusqu’à la guerre de 1870. Le 15 septembre 1870, le génie français notifie aux brigades qu’elles doivent quitter les lieux dans les 24 heures afin d’y loger 150 hommes du génie. Ce bâtiment est détruit « dans l’intérêt national » lors du siège de Belfort de 1870-1871. Les gendarmes sont donc provisoirement logés chez M. Bomsel avant de retourner faubourg de Montbéliard après reconstruction du bâtiment. A la suite de cette guerre une brigade à pied est créée le 3 août 1872, elle est logée chez M. Charpin, rue des Tuileries. Le logement du faubourg de Montbéliard est endommagé par un incendie le 11 août 1887, à la suite duquel une nouvelle caserne est construite faubourg des Vosges.

Le 11 août 1887, un incendie détruit la caserne louée faubourg de Montbéliard.