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Date
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Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
Alphonse Drouin est né en 1866 à Saint-Louis dans le Haut-Rhin. En 1872, à la suite de l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, sa famille quitte l'Alsace, opte pour la nationalité française et s'installe à Bavilliers, dans cette partie du département du Haut-Rhin restée française.
En mars 1891, à l'âge de 25 ans, Alphonse Drouin installe son studio de photographies au 17 faubourg des Ancêtres à Belfort. Il revendra cet atelier à son employé, le photographe Elie Feugère (1874-1959).
En 1895, il achète deux lots de terrain à bâtir dans le quartier neuf de Belfort où il fait édifier deux immeubles : le premier, 15 boulevard Sadi Carnot et le second, 4 rue du Général Reiset. En 1905, c'est au premier étage du 15 boulevard Carnot qu'il installe son studio. Le décor du studio donne une impression de confort élégant aux clichés, il est composé de quelques accessoires de mobilier, de toiles et de tentures paysagées peintes à la main, afin de mettre en scène certaines photographies. A cette époque, le studio est spécialisé dans le portrait individuel et familial. A une époque où l'appareil photographique personnel est encore très rare, ils immortalisent les nouveau-nés, les aïeux, les enterrements, les commerces et se distinguent dans les reportages de mariages. Pour immortaliser les couples de mariés et leurs cortèges dans un décor adapté à la circonstance, Alphonse Drouin emprunte le grand escalier du « Grand Hôtel du Tonneau d'Or » rue du Général Reiset situé à proximité de son studio.
Sans repousser une clientèle peu fortunée par le prix élevé des prestations, la qualité et la renommé des travaux du studio attirent une clientèle plutôt aisée, ainsi que des personnalités belfortaine (préfets, juges, industriels, hommes politiques). Le studio sera récompensé d'une « Médaille de Vermeil » lors de l'exposition industrielle de Belfort de 1894, puis en 1897, du « Diplôme d'Honneur » de l'exposition industrielle de Belfort.
Alphonse Drouin est reconnu à Belfort comme un maître de la photographie, ses compétences et son expérience lui valent d'être repéré et employé dès 1912 par le service des renseignements militaires français pour réaliser des actions d'espionnage en Suisse. Au cours de la Première Guerre mondiale, il développe et agrandit les pellicules de photographies aériennes pour les services de renseignements. Durant la Seconde Guerre mondiale, lors de l'occupation allemande militaire du Territoire de Belfort, le studio réalise des clichés d'identité pour l'armée d'occupation.
Dans les années 1920, il associe à son travail ses deux fils, Pierre et Paul Drouin. En 1925 l'établissement « Photographie A. Drouin » devient « Drouin Frères successeurs ». Jusqu'en 1947, le studio développera son activité par des reportages pour l'illustration de publications administrative ou commerciales et pour répondre aux besoins de cabinets et d'entreprises.
Sa fille Jeanne Drouin épousera l'avocat René Rucklin, adjoint au maire de Belfort, conseiller général du Territoire de Belfort, député du Doubs.
Au début des années 1960, les deux frères cessent leur activité et l'enseigne disparaît.
Modalités d'entrées
Le 20 janvier 2011, Monsieur Jacques Drouin, petit-fils d'Alphonse Drouin de Belfort, a fait don de 30 000 plaques de verre et négatifs souples qu'il avait encore en sa possession aux Archives départementales du Territoire de Belfort.
Présentation du contenu
La collection est constituée de 844 clichés photographiques se présentant sur différents supports (561 plaques de verre, 270 plans film, 12 tirages papier). Une reproduction numérique partielle de 611 clichés a été réalisée à l'initiative de Jean-Christian Pereira en 2012.
La collection se présente en trois grandes parties :
Conditions d'accès
Librement communicable pour les images numériques réalisées spécialement pour la consultation.
Non communicable pour les clichés sur plaques de verre, en raison des contraintes liées à la grande fragilité des supports originaux.
NC incommunicabilité matérielle
Conditions d'utilisation
Reproduction et représentation
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Langue des unités documentaires
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
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Documents en relation
Archives départementales du Territoire de Belfort
Série Fi
Série J
Fonds de la bibliothèque
Bibliographie
Mots clés collectivités
Mots clés typologiques
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Particularité physique
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Documents en relation
Voir aussi : Journal "La République de Franche-Comté et du Territoire de Belfort", cote ad090 Pr 3c (janvier 1945).
Notes
A la demande du général de Lattre de Tassigny, Joséphine Baker fait la tournée des troupes pour récolter des fonds de secours aux sinistrés.
Le dimanche 21 janvier 1945, Elle participe au "Gala exceptionnel" donné au profit des œuvres sociales des commandos d'Afrique au théâtre municipale de Belfort. Le journal "La République de Franche-Comté et du Territoire de Belfort" relate ainsi sa prestation : "Joséphine Baker fut évidemment la Grande vedette du spectacle. Toujours égale à elle-même, toujours aussi sympathique "notre Joséphine" lieutenante des Forces Françaises de l'Air, et qui a tant fait pour nos soldats. Fut accueillie à son entrée en scène par une ovation prolongée [...]. L'hommage aux soldats, ainsi que "J'ai deux amours" repris en coeur par le public furent particulièrement appréciés de l'auditoire qui réclama plusieurs bis accordés par l'aimable artiste avec le sourire à la française [...]" par J. Sittler, journaliste.
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Cote/Cotes extrêmes
Date
Autres données descriptives
Dans le fond de la salle, Joséphine Baker, lieutenante des Forces Française de l'Air.
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